Bonjour à vous, je m’appelle… Hum… Attendez.
…
Je… je ne sais plus ! Je suis fou, complètement fou, timbré, déglingué ! Vous le comprenez, ça ?!
J’ai plusieurs personnalités en fait… Mais je ne sais plus laquelle est la bonne. Ces masques dévorent petit à petit ma conscience, ils me hantent, me font perdre la raison. Ils sont ma vie, ils sont mon esprit, ils sont moi. Sans eux je ne serais qu’un corps sans vie, et je préfère ne pas y penser. Vous me comprenez, hein ? Dites-le moi. DITES-LE MOI !!! Pitié ! Comprenez-moi ! Sinon je devrais vous tuer, à cause de cet horrible masque du Psychopathe !...
Désolé, je m’emporte facilement, pardonnez-moi. Pardonnez-moooiiiii !
(HRP)
Première identité : dans la vraie vie.Je ne vais pas donner mon nom pour des raisons d’anonymat, mais je peux tout de même me décrire. J’ai 17 ans, je suis en Terminale S-SI. J’adore les jeux vidéo, l’informatique, la science-fiction, le fantasy… Certains penseront directement à un nom qui qualifie très bien ce genre de personnes, je vous laisse le trouver.
Je joue à Dofus depuis plus de 5 ans, j’ai commencé le Rôle Play depuis à peu près autant, j’ai donc une assez grosse expérience dans celui-ci, et principalement sur Dofus. J’ai aussi de l’expérience en animation, qu’elles soient RP ou HRP. Sinon en dehors de Dofus je joue souvent à d’autres jeux, que ce soit des MMORPG comme Guild Wars 2, SWTOR, ou des jeux PC comme Assassin’s Creed, Saints Row, etc.
Motivations :Je souhaite rejoindre votre compagnie dans le but de faire partie d'une organisation RP, qui vit RP, qui mange RP. Quoi, vous dites que ça ne se mange pas ? Mais si !
Etant un amoureux du rôle play, c'est le meilleur moyen de le pratiquer avec d'autres personnes s'y connaissant, ou de partager son savoir pour ceux qui s'initient à cet art. Et puis je souhaite également participer à la vie de cette compagnie, voilà tout.
(/HRP)
Seconde identité : dans le Monde des Douze.Comme je vous l’ai dit, je ne sais pas comment je m’appelle, je n’ai pas de nom, pas de visage, juste des masques. Alors appelez-moi comme vous voulez, Le zobal par exemple, peu m’importe. Je trouverais bientôt un nom qui me convient, mais il me faut du temps pour le trouver.
Je ne suis pas très fort, ma folie m’a empêché de m’entraîner correctement, c’est pourquoi je ne saurais vous être d’une grande aide en combat. Mais j’ai une grande expérience en ce monde et je n’aurais pas de mal à m’y guider. Voilà, je crois que c’est tout ce que je suis capable de vous dire sur moi…
Ah non, je suis très lunatique, je change de comportement comme le Soleil change de position. Et mes multiples personnalités ne me réussissent que très peu… Alors ne venez pas me déranger ou je vous découpe comme des Bouftous puants et je vous mange un par un sans vous faire cuire, pour sentir votre médiocre sang couler dans ma bouche, compris ?... Oh, désolé, désolé ! Mon masque du psychopathe ne m’a pas réussi, excusez-moi, ça ne recommencera plus. Promis. Peut-être.
L’histoire d’un homme sans identité. (RP)Je ne me souviens de rien. Je ne sais pas quand je suis né, comment je suis né, où je suis né. Je ne sais rien, à part qu’on m’a donné ces masques et que depuis je ne suis plus que l’ombre de moi-même, condamné à les porter toute ma vie si je veux garder ne serait-ce qu’une part d’esprit. En fait, je ne me souviens que de détails insignifiants de ma vie, à part celui du jour où j’ai reçu ces trois reliques qui ont détruit mon existence. C’est réellement le seul moment clef de mon passé dont je me souviens encore.
C’était une journée comme une autre, il faisait beau, il faisait chaud, les eniripsas en maillot de bain se dandinaient sur la plage… Moi, les regarder pour me rincer l’œil ? Pas du tout, je n’allais pas me rincer l’œil avec de l’eau salée voyons ! Bref, j’étais encore un homme normal à cette époque. Enfin presque, car je n’avais pas choisi de divinité, alors que tous les autres s’amusaient déjà avec leurs nouveaux pouvoirs.
[Petite note HRP : pour certains puristes, la divinité se choisit directement à la naissance du personnage, ou est carrément imposée. Je prends ici appui sur le manga Dofus Arena, où les élèves choisissent leur divinité une fois qu’ils ont terminé leur parcours scolaire. Ce n’est donc pas un principe inventé, mais bien proposé par Ankama dans un manga officiel.]
Je ne faisais rien de mes journées, à part me promener et regarder les gens passer, m’asseoir et rester pensif, aller boire un verre à la taverne… Ma vie était loin d’être mouvementée, et je ne m’en souciais guère, tout était très bien ainsi. Jusqu’au jour où cette ordure de Khumelat ‘la saucisse’ est venu me déranger ALORS QUE JE BUVAIS TRANQUILLEMENT UNE BIERE ! J’AURAIS DU LE TUER ! Oh, pardon, pardon… Je ne voulais pas. Donc un certain Khumelat, un malfrat très connu de la pègre d’Astrub en ces temps, est entré dans la taverne. Tous l’ont reconnu, et le tavernier s’est empressé de lui servir deux chopes et demie comme il en avait l’habitude, gratuitement, sans demander son reste. Il tremblait comme une feuille et dut se reprendre plusieurs fois pour viser droit dans les chopes. Une fois les chopes servies il se recula derrière le bar qui était pour lui un rempart face à ce fou furieux.
Je n’avais encore jamais vu un tavernier aussi heureux de voir quelqu’un finir sa bière… Mais il ne sortit pas pour autant de la taverne, et s’avança entre les tables. Les clients tentaient de se cacher avec tous les objets qu’ils trouvaient, c’en était ridiculement drôle. J’étais le seul à ne pas réagir, et c’est justement ma table qu’il choisit pour s’asseoir.
« - Bah alors mon gaillard, t’as pas l’air d’avoir froid aux yeux toi hein ?
- Non, pourquoi, il fait froid dehors ?
- Dis donc, t’es un petit comique ! Tu sais qui je suis au moins ?
- Non, et je m’en moque.
- Hep hep, on se fout pas de moi comme ça d’accord ? Si tu cherches les embrouilles tu vas les trouver.
- Et qui est venu s’asseoir à ma table ? Je me demande qui les cherche vraiment ici, les embrouilles. »
Cette dernière phrase n’eut pas du tout l’air de lui plaire. Il frappa du poing sur la table, renversant ma chope. Il se leva et me prit par le col, me regardant droit dans les yeux. Je restais fixe, ne détournant pas le regard. Pour lui c’était de la provocation, et il était bien décidé à me le faire regretter. Heureusement, je m’étais entraîné un peu à esquiver les coups, m’étant souvent baladé en plein milieu de parties de Boufbowl où les projectiles fusaient en tous sens. Alors quand il tenta de me mettre une bonne droite, je l’esquivais sans problème, et revint à ma position initiale en le regardant toujours dans les yeux. Si de la fumée avait pu sortir de ses oreilles, il aurait enfumé la taverne tellement il bouillonnait de l’intérieur. Je l’avais mis en rogne, assez pour faire fuir tous les clients, ainsi que le tavernier. Et il ne fallait même pas compter sur la milice, qui n’aurait jamais osé intervenir face à un tel danger.
Il me cracha à la figure en m’insultant, et essaya de me donner des coups répétés, que j’esquivais toujours agilement. Il me jeta au sol de rage, et se prépara à se laisser tomber sur moi de tout son poids. Mais j’eus le temps de me reprendre et d’esquiver in-extremis sa lourde attaque. Il s’enfonça dans le plancher de la taverne où il resta bloqué.
J’eus à peine le temps de voir les spectateurs collés aux vitres profiter du spectacle qu’il dégagea un bras et m’attrapa la jambe. Commençant à être énervé par ce petit manège, je sortis un couteau de ma poche et lui taillada le membre. Il poussa un hurlement en me lâchant la jambe, et sortit des injures. Je m’empressais alors de chercher un objet assez lourd mais à ma portée afin de lui assener sur le crâne. Je me dis que le tavernier ne m’en voudrait pas pour un tabouret de cassé, alors j’en soulevais et l’abattis de toutes de mes forces sur le crâne de Khumelat, qui perdit connaissance. Je remarquais qu’il avait fait tomber un papier, que je mis dans ma poche. Puis je sortis de la taverne en sifflotant, sous les regards étonnés et les bouches grandes ouvertes des spectateurs de la scène qui m’acclamèrent. Mais je n’avais pas le temps de rester pour ces futilités, et continuais donc mon chemin ailleurs dans la ville.
Ayant atteint le parc, je m’assis tranquillement sur un banc avant de me souvenir que j’avais toujours ce papier que le malfrat avait laissé tomber. Je le sortis de ma poche et le déplia. Un étrange message était griffonné dessus...
Un rendez-vous au parc ? J’y étais justement, et comme je n’avais rien à faire, je décidais d’attendre l’arrivée de ce mystérieux S.
Ainsi, à 22h, un homme cornu se présenta, un grand sac à la main. Il regarda autour de lui, vérifiant s’il n’était pas suivi, et attendit contre un arbre. Je me levais et m’approchais de lui, le papier à la main. Comme il ne me vit pas, je l’interpelais en lui demandant s’il était le fameux S indiqué sur le papier. L’osamodas me regarda avec terreur et partit en courant, lâchant son sac. Je n’eus même pas le temps de réagir qu’il était déjà parti en courant comme une fillette. Décidément ce jour-là, les gens lâchaient beaucoup de choses. Me demandant pourquoi il avait fui si rapidement devant un simple gars comme moi, je regardais mon torse. Il était couvert de petites taches de sang, venant certainement du bras de Khumelat. Le pauvre avait dû me prendre pour un meurtrier sanguinaire...
Enfin, j’étais curieux de savoir ce qu’il y avait dans le sac. Et c’est ainsi que j’y découvris trois reliques maudites entre toutes : le masque de classe, le masque du pleutre et le masque du psychopathe.
Pensant d’abord qu’ils n’étaient que de simples masques de carnaval, je les installais sur le mur de mon salon pour décorer un peu. Plusieurs jours s’écoulèrent. Toujours la même rengaine : je me promenais, j’attendais, je m’ennuyais. Puis vint un jour où je me mis à repenser aux masques. Une telle livraison de grand banditisme ne pouvait pas être pour de simples masques ! Je décidais donc d’examiner ces masques sous toutes leurs coutures. Etaient-ils faits de matériaux précieux ? Cachaient-ils de l’argent ? Je les secouais et retournais dans tous les sens afin de découvrir quelque chose, mais rien ne vint. Me demandant à quoi je rassemblerais avec l’un d’eux, j’en mis un sur mon visage. Soudainement un étrange sentiment de peur m’envahit. J’étais paniqué, je me mis à courir en tous sens pour fermer les volets avant de me recroqueviller dans un coin en tremblant. Je n’essayais même pas de comprendre pourquoi, j’étais trop effrayé. Après 10 minutes dans mon coin, j’essayais de retrouver du courage et j’enlevais le masque. Ma peur disparut mystérieusement une fois libéré de ce dernier. Etait-ce cet objet qui m’avait mis dans un tel état ? Comment était-ce possible ? Je décidais de me renseigner dès le lendemain sur leur origine.
Au début, mes recherches ne donnèrent pas grand-chose. Elles ne firent que m’attirer des ennuis : apparemment, beaucoup en voulaient après ces masques et étaient prêts à tout pour les posséder. Mais quelques jours plus tard, j’appris qu’ils n’existaient pas en exemplaires uniques. Ces masques étaient très rares et protégés par un peuple rendant allégeance au dieu Sadida : les zobals.
Chacun d’eux gardait précieusement ses propres masques, et s’assurait qu’ils ne soient pas dérobés. Et il était d’ailleurs difficile de leur prendre, c’est pourquoi il était peu probable que des malfrats parviennent à mettre la main dessus. Pourtant, cela était arrivé, et c’est finalement moi qui les ai récupérés.
Je me dis que je serais ainsi le seul homme non-zobal à les posséder ! Mais le lendemain de ma découverte, des hommes de main de Khumelat me tombèrent dessus chez moi. Machinalement, je pris le masque du psychopathe qui était accroché au mur, et une énorme puissance dévastatrice m’envahit. Les minutes qui suivirent restent un mystère, c’est le trou noir total. Mais après avoir repris mes esprits et enlevé le masque, ce que je découvris m’horrifia. Mes agresseurs étaient en lambeaux sur le sol, baignant dans leur sang. Ils étaient tailladés, découpés, broyés. On aurait dit que je m’étais acharné sur leur corps jusqu’à ce que je sois sûr qu’ils ne vivent plus jamais. Comprenant toute la puissance de ces masques, je décidais finalement de me rendre au temple zobal et de devenir l’un d’eux. Mon but était maintenant plus précis : garder ces masques et m’en servir avec sagesse. Mais je perdis bien vite la sagesse, et à partir de ce moment, mon esprit a tout oublié…
Plus récemment, j’ai entendu parler d’une compagnie. Vous, la compagnie des Zindes, qui voyage à travers le monde. Vous vous demanderez sûrement ce qu’un taré comme moi peut vous apporter. Tout d’abord puissance, puis agilité dans les affrontements. Et pour partir en éclaireur lors d’explorations, mon masque du pleutre me fait courir en ligne droite sans m’arrêter, ce ne sera donc pas un problème, même si c’est risqué. Enfin, faire partie d’une organisation comme la vôtre me changera les idées et me permettra peut-être de retrouver une part de mon esprit.
Mais de toutes façons, vous m’acceptez sans ménagement, sinon je vous découpe en tout petits morceaux que je donnerais à manger aux mulous, c’est compris ?... Désolé, désolé, je m’emporte encore ! Ne m’en voulez pas ! PITIE !
*part en courant et en criant, laissant tomber un papier de sa poche*.
- Gratter si découvert :
Si vous avez gratté cette case, c’est que vous m’avez découvert ! Ou que vous êtes un tricheur. Bref, vous devinerez facilement qui je suis. Je compte rejoindre à nouveau la guilde avec ce zobal complètement fou, en promettant de m’y investir à nouveau. En espérant que cette candidature vous convienne, j’attends vos réactions !