La Compagnie des Zindes - Rykke-Errel
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 Sufokia, une ville de sale-eau

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Sibelius
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Sibelius


Masculin Divinité Athée
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Compétences Compétences : Cuisine, bâton, susciter de la pitié
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MessageSujet: Sufokia, une ville de sale-eau   Sufokia, une ville de sale-eau RT1aivT02.01.13 14:02

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Avec coussin, nous avons décidé de faire notre RP sous forme de... RP, c'est à dire que nous allons dialoguer ici même non pas en se mettant dans la peau d'un personnage particulier, mais un prenant à tour de rôle la place du narrateur de l'Histoire de Sufokia, merci donc de ne pas intervenir sur ce sujet ! Je n'ai ni la force, ni le courage de fouiller sur le site officiel pour grignoter les miettes de la présumée Histoire de Sufokia, donc je vais inventer pas mal, et Coussin aussi je pense ( je préviens les puristes de suite, il y aura probablement des incohérences avec l'histoire officielle )
[/HRP]


SUFOKIA, UNE VILLE DE SALE-EAU

C'était en l'an de grâce 469, la paix se déplaçait doucement de hameaux en hameaux, la vie en Amakna était des plus paisible qui soit. Jamais les bûcherons n'ont coupé le frêne avec un si large sourire. Jamais le boulanger n'a mis autant de bonne humeur dans son pain, et jamais les familles n'ont été si heureuses en cette année, loin de toute guerre, menaces oniriques & démoniques, et de toute souffrance.
Le commerce allait bon train : le port de Madrestam tournait à plein régime : aussitôt qu'un bateau s'en allait livrer des marchandises à la cité de Bonta, c'est un navire en provenance de l'île de Moon qui rapportait des caisses pleines de noix de kokoko. Des diligences emplies de vivres et autres ustensiles parcouraient les routes pour ravitailler les différents villages de la contrée.

Mais voilà, dans leur grand bonheur, les Amaknéens manquaient d'une chose. Une chose si infime, si pure, si fragile et pourtant si savoureuse : le sel. L'on en trouvait bien quelques grammes dans les mines des landes de sidimotes, mais il coûtait horriblement cher et était donc réservé aux nobles. Ainsi, les habitants se laissaient engluer dans leur bonheur fade en espérant qu'un jour ils puissent enfin rehausser le goût de leur cuisse de bouftout.

C'est alors qu'un jour d'été de cette année 469, un féca nommé Saly Èrhe s'en alla désosser quelques chafers du cimetière d'Amakna : après quelques victoires écrasantes, il décida, dans son engouement, de s'attaquer à un Rib. La bête, malgré la taille dérisoire de ses membres, faisait au moins 15 pieds de hauteur pour 30 en longueur, ses yeux d'un rouge profond fixaient le jeune féca comme s'il eut voulu le pétrifier sur place. Ce dernier se para d'un sort de protection avant de placer une glyphe enflammée aux pied du Rib. Mais la bête était rapide, elle traversa la glyphe de feu sans en ressentir le moindre mal ; Saly dans sa précipitation n'avait pas prêté attention au fait qu'il s'était fourré dans un cul-de-sac. Il sorti son fidèle Kryst o'boul voyant que le combat rapproché allait s'imposer, mais la bête était trop féroce : à peine eut-il le temps d'enflammer son bâton et de frapper le Rib à la jambe avant que la bête lui assena un violent coup de tête qui l'expulsa contre des rochers non loin de là. Le jeune féca se relevant, et voyant son sang couler sur la roche, comprit qu'il ne résisterait pas à une autre charge du monstre squelettique. Ce dernier ne se fît pas prier pour réitérer son attaque. Alors, Saly, dans un dernier espoir lança un sort nouveau qu'il venait d'apprendre : libération. Et il avait bien fait : la bête s'en retrouva écartée du chemin qui mènerait Saly vers la sortie de ce cimetière maudit. Il couru de toutes ses forces restantes, il manqua de trébucher sur une vieille tombe, il entendait les hurlement du Rib puis ceux de ses congénères qu'il avait dû appeler en renfort. Cela fît trembler d'effroi le jeune féca qui n'en demandait pas tant d'une petite excursion en terres inconnues... Il parvînt tout de même à sortir de ce cimetière, et dans sa course folle dans la forêt des environs, en évitant boulangers, forgerons, et mineurs sombres, il s'en retrouva même sur une plage au Sud du cimetière. Effondré par tant d'effort et de peur, il s'écroula sur le sable fin de cette plage inattendue. C'est alors qu'il eut la révélation qui allait changer sa vie et celle de beaucoup d'autres : un crabe apparût et s'approcha de son corps écroulé. Ce crabe n'était pas d'orange vêtu comme ses semblables, non. Lui était blanc, d'un blanc étincelant, miroitant, et brillant comme s'il était recouvert de cristaux reflétant la lumière du soleil en milles endroits de sa carapace immaculée.


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