Nous nous mîmes en route, et, arrivés sur le rafiot, les amaknéens partirent à la recherche dudit objet. Après s’être emparés de toutes sortes de documents, ils les examinèrent énergiquement, et c’est finalement une jeune féca qui confia la carte au Gouverneur Sibelius, recevant ainsi la prime promise. La carte indiquait l’île de Moon — sans surprise puisque la Compagnie était déjà allée chercher le trésor il y a de cela des années, mais seulement deux des Zindes envoyés survécurent au naufrage de la flotte.

Les zaaps étant trop coûteux et l’Intrépide ne permettant pas la navigation, nous demandâmes aux aventuriers de proposer des solutions pour atteindre les plages de sable fin et autres kokokos ; fut retenue la solution d’utiliser un canon de l’agence Touriste, et justement, un convoi zindien de casques et d’ailes en bois devait arriver — bien qu’en retard et sans nouvelles depuis quelques jours —, destiné à la revente sur les marchés amaknéens. Nous nous rendîmes donc au canon, où nous constatâmes l’absence du convoi, qui devait pourtant se trouver à l’endroit même. 

C’est alors que débarquèrent d’étranges personnages, tout aussi étrangement vêtus, qui nous proposèrent ce même type d’équipements de protection, à des sommes faramineuses. Ajouter à cela leur manière de s’exprimer, leur incapacité dans le domaine de la vente et leur peur soudaine lors de l’évocation du nom de La Compagnie des Zindes, nous soupçonnèrent l’imposture. Nous aperçûmes alors le logo zindien sur la cargaison ; les bandits prirent la fuite, mais furent bientôt rattrapés et  roués de coups par les aventuriers. Nous distribuâmes ensuite les objets, et décollâmes finalement vers l’île.

Nous nous rendîmes à cette fameuse pointe et creusâmes comme indiqué, au pied du totem, pour finalement trouver un bout de parchemin enterré, où on pouvait lire « PI REZMVI IR GLEVKI HY XVIWSV IWX PE « FSRRI VIRSQQII ». En effet, une tradition zindienne consistait à laisser à l'endroit d'un trésor un message codé, selon une règle « E = A », indiquant le navire censé transporter ledit trésor. Ainsi, si jamais la flotte coulait, ou s'il arrivait malheur, les Zindes savaient dans quel navire chercher. Nous décidâmes, les méninges fatiguées par la chaleur, de laisser les aventuriers déchiffrer le message, signifiant « LE NAVIRE EN CHARGE DU TRÉSOR EST LA « BONNE RENOMMÉE » SONNEL. », la Bonne Renommée étant un navire de la Compagnie s’étant échoué sur les plages moonesques il y a des années.

N’étant pas revenus sur l’île depuis ce terrible incident, nous demandâmes aux amaknéens s’ils ne connaissaient pas un endroit où se situerait une épave sur l’île, et nous y conduisirent.

Nous pénétrâmes à l’intérieur de l’épave, où nous fûmes accueillis par un trio de mercenaires, qui sortit rapidement les armes. Avec une grande facilité, les aventuriers les envoyèrent au tapis, et se chargèrent de les ligoter et d’inventer des supplices à infliger à ces malfrats. Bien que peu imaginatifs, ils finirent par les faire parler : on apprit alors qu’ils avaient été engagés par la couronne pour débarrasser celle-ci de la Compagnie. Non sans mécontentement, nous remerciâmes tout de même les aventuriers, sans qui nous ne serions très certainement plus là.

[HRP : Un grand merci aux acteurs, Sibelius dans les rôles de Sibelius et du mercenaire « Delibes », Lunalis dans les rôles d’Arthalis, du bandit fine-lame et du mercenaire « Arthalis »,  Bora dans les rôles du bandit archer et du chef mercenaire, et pour finir de Calico « Truk » dans les rôles de Calico et du bandit ensorceleur. Pour ma part (instant égoïste, me direz-vous), j’incarnais Kwis et le conseiller royal.

Pour finir, merci aux participants  pour leur réactivité et leur implication et à Malvadar-Jandric pour sa visite inattendue.

Passez de bonnes fêtes de fin d’année, en espérant vous retrouver très prochainement sur L’Œil de Qlin sur JeuxOnLine ou lors d’un événement futur !]