Tout a débuté  le 27 Juissidor 635, c’était une journée d’été comme les autres dans la paisible contrée d’Amakna, le soleil de son éclat majestueux venait réchauffer tout le territoire Amaknéen. Le cui-cui des piou se laissait entendre et apprécier par tous les habitants du monde des douze. Cependant quelque chose vint troubler ce calme,  une maison d’Amakna se trouvait être très bruyante. Tous les villageois la connaissait, elle était surnomée " La maison des braillards", il s’agissait de la maison de John et Marie Bonham. 
John et Marie Bonham tenaient une boucherie qui se situait tout près de l’épicerie du village d’Astrub. Ces individus étaient obèse et presque démoniaque, ils avaient un fils adoptif un jeune sram nommé Talrasha qu’ils avaient recueilli durant une nuit d’hiver près de la  banque d’Astrub. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils n’étaient pas aux petits soins avec lui.  La chambre de Talrasha était une vulgaire cave lugubre et humide avec un matelas, une bougie  et une table de nuit. Tout en se grattant le nez et en s’essuyant sur son marcel john avait dit «  éééh morveux regardes bien, c’est comme ça que ceux de ton espèce vivent ». Talrasha avait un fort caractère et sous le coup rétorqua « Espèce de gros porkass tu manges autant parce que tu te dégoute toi-même ? », cet acte héroïque lui valut une semaine enfermé sans sortir de la cave. Les enfermements et les brimades à répétition devenaient le quotidien de ce jeune Sram, qui trop jeune et sans argent aurait encore moins de chance de survivre s’il fuguait. C’est pour cette raison qu'il prit sur lui pendant quelques années en attendant d’être assez âgé pour pouvoir s’enfuir.
Il patientait dans cette cave sombre attendant sur un matelas humide et regardant vers le ciel il  voyait le développement des moisissures verdâtres au plafond, ça lui rappelait dans quelle situation il vivait comme si quoi qu'il fasse il ne pourrait pas changer son destin.

Nous étions le 19 Aperirel 640, Talrasha venait d’avoir 16 ans et pour fêter dignement son anniversaire il décida qu’il était enfin temps pour lui de s’enfuir. Il attendit que la nuit tombe, prépara un petit bagage et passa par la fenêtre de la cave pour sortir. Il pensait que cette fugue allait assurer son salut, que c’était un nouveau départ, que sa vie allait changer mais le malheur n’en avait pas fini avec lui.

 Talrasha avait à présent besoin d’argent pour financer sa nouvelle vie. Il dépouilla donc plusieurs aventuriers à la bourse bien remplie, quelques banques et d’autres brigands et au fil du temps le Sram se faisait connaître en tant que maître voleur. 
Un soir alors qu’il passait dans une ruelle sombre en espérant tomber sur quelques aventuriers imprudents il vit une affiche officielle du gouvernement Amaknéen. On pouvait y voir un vieil Enutrof habillé aux couleurs d’Amakna et plus bas était écrit en gros « Nous te voulons à nos côté ! Deviens Marin ! ».  Le Sram eu une illumination, c’était pour lui l’occasion de changer de vie,  de voyager vers de nouveaux horizons et d’explorer de nouvelles contrées mais surtout de ne plus revoir cet endroit qui lui rappelait d’horribles et douloureux souvenirs qu’on pouvait encore lire sur l’épiderme de son dos.
Il vit que le départ du navire était au port de Madrestam à l’aube c'est à dire quelques heures plus tard. Lui se trouvait encore à Astrub. Il disparut donc dans l’opacité de la fumée qui s'échappait des égouts et se mit à courir pour arriver à temps afin d'embarquer.

Quelques heures plus tard il était arrivé sur les lieux. Il se dirigea vers le comptoir d’embarquement, c’était à son tour et un matelot avec une moustache qui paraissait interminable se nommant Omar Lamaire  s’exclama :

« - Hé ho moussaillon quel âge que t’as mon ptit ? 
- J’ai 18 ans monsieur…
- C’est vrai ça ? J’en crois pas un traître mot 
- Si je vous assure que cela est vrai monsieur
- Bon d’accord, allez va embarquer »

Le jeune Sram était excité comme un poisson car il était enfin sur le bateau et prêt à partir.  
Quelques jours plus tard il était enfin en mer mais il ne semblait pas aussi heureux que ce qu’il pensait.  La mission de Talrasha était de nettoyer le pont avec une éponge usée et un seau d’eau sale. Il s’arrêta quelques minutes pour contempler l’horizon qui semblait infini. L’Océan n’était pas de la même couleur que ce que l’on pouvait voir en bord de mer, il était d’une couleur mauve foncée qui lui faisait comprendre à quel point il était une infime et dérisoire poussière flottant dans ces abysses glaciales. C’est alors qu’il prit un coup sur la tête qui le ramena dans la réalité et qu’un matelot lui dit «  Hééé tête de nœuds remet toi au travail le sol va pas se laver tout seul ! » . 

Quelques heures étaient passées, la nuit était tombée et tous les matelots bercés par les va-et-vient du bateau semblaient nager dans un paisible et profond sommeil. 
Talrasha décida d’aller se balader sur le pont. Arrivé sur le pont le spectacle fut surprenant , la nuit était noire ce n’était pas l'obscurité qu’il connaissait c’était un noir à la fois fascinant et effrayant où on ne voyait pas à trois mètres devant soi et la seule lumière était celle de la lune qui se reflétait d’un éclat argenté sur l’océan tout en y laissant un sillage comme si c’était une route à suivre.  Tout était silencieux. Le seul élément que l’on pouvait ouïr était le bruit des embruns qui fouettaient le bas de la proue du navire quand d’un seul coup un autre son vint briser ce silence.

On entendit un bruit sourd, terrifiant et fracassant qui donnait l’impression que le ciel se déchirait lors du passage de ce qui semblait être des boules de feu. Il s’agissait d’une déflagration. Le commandant du navire se réveilla et sonna la cloche pour alerter l’équipage. Le navire était en train de se faire attaquer, le commandant cria «  TOUS LES HOMMES A LEUR POSTE DE TIR ! ».  
Les boulets de canons fusaient de tous les côtés et l’un de boulets meurtriers brisa le grand mat qui vint s’abattre sur le pont en faisant plusieurs victimes.  
Talrasha, tétanisé, envahi par la peur  ne pouvait plus bouger et se contentait de regarder une immense frégate arriver droit sur lui. Ce navire était plus noir que la nuit, ses voiles  sombres et déchirées ainsi que ses dizaines de canons semblaient être l'image de l'Expiation collective.  D’un coup il disparut dans la brume argentée des ténèbres comme s’il s’agissait d’un vaisseau fantôme. Il réapparut loin derrière la poupe du navire et positionné de côté. A ce moment tous les matelots entendirent une voix effrayante dire «  AUCUN SURVIVANT », c’était clair, ce navire qui les attaquait avait quelque chose de surnaturel. C’est alors que Talrasha se ressaisit et avec trois autres matelots,  monta dans une chaloupe et ils s’éloignèrent du navire tout en le voyant sombrer au loin dans ces abymes infini. Talrasha se leva dans la chaloupe et dit «  Mais on doit retourner les aider » et un vieil homme lui rétorqua «  Mon garçon vaut mieux flotter sans grâce que couler en beauté ».

Après deux jours de navigation ils arrivèrent épuisés au port de madrestam. Quelques heures après ils dépeignaient  leur périple à la taverne d’Amakna mais aucune âme ne semblait être persuadée de la réalité de cette  fable. 
Le lendemain matin les trois gabiers et Talrasha débouchaient de la taverne quand l’un d’entre eux se fit écraser par une charrette  qui avait dévalé la colline.  Elle appartenait au vieil Enutrof nommé Hal Zaymeurt  qui avait encore oublié de l'attacher à l'arbre au sommet de la bute.
Quelques jours plus tard ce fut au tour d’un autre des trois matelots qui restait. En voulant attraper un bocal sur une étagère, un marteau lui tomba sur le pied et le choc le fit reculer, il se cogna le dos contre une armoire et tomba à terre avec du verre éparpillé autour de lui, il s’exclama « Ouuuf c’est pas passé loin » Il se croyait sorti d’affaire mais un des pieds de l’armoire se cassa sans raison et ce meuble en chêne massif s’écrasa sur lui ce qui le conduisit indéniablement à la mort. 

Pour Talrasha c’était clair lui et les trois autres survivants étaient frappés par des événements tragiques qui avaient déjà atteints d’autres survivants dont le navire avait été coulé par le fameux vaisseau fantôme. Ce maléfice était nommée la malédiction de "Lamaureidiote".  Le jeune sram essaya de convaincre l’avant dernier survivant qui, n’en croyant pas un mot décida de continuer à vivre normalement. 
Cependant deux jours plus tard dans le journal on vit que l’avant dernier rescapé avait perdu la vie dans une mort atroce. En effet, il se trouvait à l’atelier des paysans quand il glissa sur une fiente de tofu et mourut noyé et écrasé dans le pressoir à huile où il était tombé.

Le jeune Sram se tenait sur ses gardes et faisait très attention pour ne pas que lui aussi succombe à cette malédiction. C’est alors qu’un vieux pandawa titubant se présenta à lui. En se mettant à sa hauteur, l’œil grave et le sourire avalé il s’exclama  «  Hé tu sais moi aussi j’ai entendu parler de l’histoire d’une compagnie maritime frappée par une malédiction qui malgré tout ont réussi à faire survivre leur groupe, ils sont en effectif réduit mais ils pourront certainement t’aider à survivre à ce maléfice qui te pourchasse, je crois que tu pourras les trouver dans Amakna, ils se nomment "La Compagnie des Zindes" ».

C’était le seul espoir de survie de Talrasha, il s'accrochait avec l'énergie du désespoir dans le but de trouver ces aventuriers qui pourraient certainement lui sauver la vie.

Salut bonsoir, et bienvenue sur le forum !

Tu as l'air motivé et demandeur, et c'est ce qu'on recherche ! Je tiens, par contre à préciser que les détails IRL ne nous intéressent pas !

Tu te débrouille pas mal je trouve pour un rôliste débutant : l'histoire tiens la route et c'est la bonne dose en termes de taille, quoique je regrette le démarage un peu long. Au niveau de l'orthographe, c'est nickel ; cependant, je trouve que certaines phrases sont parfois un peu trop longues, et que la ponctuation et l'organisation du texte rendent le tout parfois difficile à lire, et les quelques dialogues trop peu fournis et trop peu nombreux : dans ces cas-là, utilises-en soit plus, soit pas du tout.

Je ne trouve rien d'autre à redire, le tout donnant quand même très bien dans l'ensemble.
Je vote pour l'instant POUR, mais je te conseille tout de même de revoir l'organisation du texte.

Et effectivement, tu as raison, poster une candidature durant les examens, c'est pas top ^^'.
Une dernière question : as-tu déjà fait du RP IG ?

En te souhaitant une bonne soirée !

Bienvenue sur le forum, fils de la maison des braillards,

La candidature est plutôt bonne dans son ensemble, même si quelques soucis liés à la forme et à ton style sont un peu turlupinants, ce sont des choses qui se règlent avec l'habitude et la pratique. Il s'agit principalement des points évoqués par Bailador.

Sur le fond, le début de l'histoire reste on ne peut plus classique, mais la manière dont est amenée la Compagnie me plaît beaucoup. Il n'est pas facile de donner une bonne raison à son personnage de vouloir intégrer une Compagnie dissoute qui ne produit plus d'argent et qui se bat contre un ennemi invisible, faire en sorte que ton personnage ait un problème similaire est un très bon angle d'attaque.

Je corrigerais néanmoins mon confrère plus au-dessus, ce n'est pas que l'IRL ne nous intéresse pas, mais c'est qu'il reste facultatif et ne sera pas vraiment pris en compte dans notre décision (dérogation spéciale pour les amoureux de musique classique). C'est donc à chaque candidat de faire son propre choix par rapport à cela. Par contre l'IG des personnages, ça, ça ne nous intéresse pas !

C'est une franche approbation pour ma part.

Bonsoir Bailador, déjà merci d'avoir pris le temps de lire ma candidature. Sur les points négatifs que tu as énoncé je suis d'accord avec toi, mes professeurs de français me disaient exactement la même chose.  Cependant je pense que ça va s’atténuer et disparaître avec le temps, de toutes façons je ferais en sorte que ça disparaisse .

Je viens d'éditer mon post. J'ai donc revu toute la structure du RP, j'ai aussi raccourci les phrases et enlevé quelques virgules. 

Pour ce qui est du RP IG je n'en ai pas encore fait car je ne connais aucun collègue qui veuille aussi en faire:( Mais vivement que je puisse commencer.


Si vous avez d'autres questions je suis là pour y répondre

Pour ma part, je n'ai rien à ajouter par rapport aux autres! Bref, Pour aussi ^-^

Salut à toi Talrasha, et bienvenue sur notre forum !

Allons à l'essentiel : si ton RP est assez classique, sa longueur atteste de ta motivation. J'ai pris plaisir à le lire, et à l'instar de Sibelius je trouve la façon dont tu amènes la Compagnie plutôt pertinente !

Bien que l'IG n'entre pas en compte dans nos critères de recrutement, c'est toujours agréable, à mon sens, de pouvoir partager d'autres activités que le RP. En cela ton niveau est un plus pour roussir quelque créature démoniaque que ce soit, ou mener à bien une quête épique et haletante !

C'est donc un grand pour pour ma part ! Au plaisir de nous rencontrer en jeu, Talrasha !

Bonjour à toi Noh.

Merci d'avoir pris le temps de lire ma candidature. Je me ferais un plaisir de faire plusieurs quêtes avec toi car il est vrai que seul c'est toujours plus dure et on prend moins de plaisir. Tu m'a l'air d'être fort agréable et je suis impatient de pouvoir de rencontrer en jeu.

Je me joins à l'avis de mes compagnons ; à défaut de manquer de structure, ton texte est de longueur idéale et son intrigue est peu commune. Ton style d'écriture a su gagner mon coeur et tu mérites mon approbation.

Au plaisir de te revoir parmi nous,
Bora.

Bonsoir Zara, ton commentaire me fais très plaisir et me donne aussi envie de te rencontrer. A bientôt en jeu

Trois jours se sont écoulés depuis l'édition de cette candidature, aucune contre voix, il me semble donc que tu es officiellement admis dans la Compagnie des Zindes en tant que Bleu !

Félicitations, nous t'apprendrons plus en détail notre manière de fonctionner en jeu, et notre situation actuelle pour que tu puisses au mieux t'intégrer.